Ça y est je me remets à écrire, à la demande générale, mais surtout à la demande de ma fifille Anthéa, qui réclame des photos alors je veux lui faire plaisir et en voilà.
Je vous dois une précision, contrairement à ce que vous pensez, oui je suis flemmarde, mais surtout j’avais déjà écrit toute la page que vous allez avoir, mais après 4 heures, oui « msieursdames », 4 heures d’écriture, coupure d’électricité, tout mon travail pour vous perdu et le moral au fond des chaussettes, puisque ma seule envie était d’apprendre à voler à mon ordi, mais bon je me suis retenue, j’ai boudé dans mon coin et voilà, je m’y remets aujourd’hui!!!!
Je ne garantie pas l’inspiration et la verve que m’anime d’habitude, mais je vais de toute façon écrire avec tout mon coeur, pour vous tous, donc on recommence.
Alors avec beaucoup de retard, puisqu’ils sont arrivés le 16 janvier, voilà un aperçu de nos vacances avec Bernard et Véro (Bianca pour Arno, mais vous savez comme il aime déformer les prénoms et là facile Bernard et Bianca…..!)

Premier jour avec nous, sous la grisaille et la pluie, mais par 35° chaud et l’humidité qui va avec.

Mon chéri tout réjoui, et la grande discussion à Grande Anse.
La plage non baignable de Grande Anse.
Le même endroit mais avec piscine fabriquée à partir de blocs de lave, donc piscine presque naturelle, c’est pas mal on fabrique le lagon là où il n’y en a pas.
Face à la mer, lalalala la!!!!!!!!!


Bernard, les cocotiers et moi sous le parasol entrain de choisir des fruits. Vous savez bien, cliquez sur la photo pour l’agrandir.

La Vierge au Parasol de Piton Ste Rose, et devant le bus, sous le parapluie ma vierge à moi, j’ai nommé Arno………! Et il pleut pas, je vous jure que le parapluie à plusieurs utilités ici.
Le petit pont de bois de Anse aux Cascades.

Les fumerolles de la coulée des laves de 2007, toujours bien chaudes, ils prenaient un petit bain de vapeur, ou hammam en plein air, c’est au choix.

La crèche « péi », dans l’église de St Anne, admirez les matériaux utilisés, pour créer la case.
Toujours Ste Anne et sa petite chapelle kitchissiment superbe.
La pose devant le Pas de la Plaine des Sables avec Véro étonnée par l’endroit.



Ils ont débuté la marche de 6h pour aller au sommet du volcan. Le premier petit cratère, le Fomica Léo, que tout le monde visite en son sommet, et voyez les effets d’ombres qu’ils ont trouvé.Arno est près à s’attaquer au volcan.


Ici c’est la chapelle, cette concrétion n’a rien à voir avec la main de l’homme, seulement avec la main de la lave.



Je ne peux pas commenter toutes les photos, puisque je n’y étais pas, (merci mes jambes, gggrrrrr) mais bon admirez quand même.

Coucou mais oui on vous a vu!!!!!!!!!

Et ils marchent, pendant des heures et sous un soleil de plomb, faut en vouloir.

Un séismomètre (le volcan est constamment sous surveillance) et il était en éruption lorsqu’ils ont effectué leur balade.

Oui je suis sure que ce doit être dur messieurs!!!!

Voilà une partie du cratère je pense, et les hommes souffrent. Une petite précision, Bernard a fait toutes les balades de son séjour, avec un orteil cassé, je sais ça semble pas grand chose, mais avec chaussures de marche aux pieds, imaginez!!!!


Le cratère.
Et ils sont revenus, je me demande qui est le plus fatigué des deux????

Mais là on sait qui est fatigué, ils en pouvait plus les pauvres, et de fatigue et de chaleur, mais Arno a eu envie de faire une petite cuisson minute de son cerveau. A-t-on idée de se protéger du soleil sous un polaire????

Autre balade, à Trois Bassins.
Et là dedans il ne fait même pas frais…………!

Elle est drôlement forte!!! Et Bernard, avec une magnifique paire de squelettes aux pieds, il va jouer à Cendrillon deux heures après et en oublier une au fond du lagon, perdue à cause de la houle.


Vision paradisiaque de cascades fraîches.

J’avais géré l’intendance et pendant qu’ils crapahutaient je les attendais avec un bon pique nique sur la plage, pour après midi repos et farniente, dans l’eau du lagon à 30°.

Couché de soleil du même jour, avec surfeurs dans les vagues.

Et petit apéro à Boucan Canot.

Toujours apéro mais enfin Véro est sur la photo.

Orchidées sauvages, et joli hôtel de Cilaos.

Autre architecture, et quelques fruits.
Pub tout à fait « péi » pour la Dodo nationale (lé doss, veut dire qu’elle est douce)
Présentation de la nouvelle collection « éthiver », admirez la chaussure montante qui coupe bien le mollet, la robe en coton fluide qui se portera cette année juste sous le genou, agrémentée d’un magnifique gilet en polaire rouge, négligemment ouvert et le sac à dos petite rando, très agréable, pour la ville. Les cheveux se portent lachés et surtout ébouriffés par le vent arrière. Nous remercions notre mannequin vedette Vérobianca, pour avoir eu la gentillesse de faire tous ces kilomètres, pour nous présenter ce qui sera une grande tendance de la rentrée prochaine.


Trêve de plaisanterie, visite du musée de la broderie à Cilaos, une merveille, que ces dames réalisent sous nos yeux, c’est le seul endroit au monde où sont réalisés ces « jours de Cilaos » mondialement connus.


Cases et église de Cilaos.

En direction de Ilet à Cordes, quelques petits cailloux, qui sont tombé dans le lit du torrent. Dommage que vous ne puissiez pas avoir la taille réelle de ses blocs, Ils sont gigantesques.
St Expédit au détour d’un virage, en allant vers Salazie.
Les trois Grâces et la cascade.
C’était soeur Anne (ou soeur Véro je sais plus) qui ne voyait rien venir…….!
Et nous voilà, à la Case Folio, que l’on visite et qui est une maison typique et vieille de 200 ans et sublime, qui donne bien une idée de la douceur de vivre (pour les gens riches bien sûr, à l’époque)
Bernard et Véro.
L’entrée de la maison Folio.
Ouverture de notre grand jeu annuel, une question, une réponse. Voici un guétali. 4 kilos d’ananas, pour la première personne qui donnera la bonne réponse. Qu’est-ce qu’un guétali?????



L’intérieur de la maison, le dessus de la porte c’est comme une dentelle de bois, et le lit à été « volé » sur un bateau anglais, il y a deux siècles.


Les fruits typiques de Salazie, notamment le chouchou (christofine ou chayotte dans vos supermarchés) et la baignoire de l’époque avec son chauffe eau posé dedans. Puis quelques « trouvailles » en bambou de Monsieur Folio, météorologue de profession, mais créateur dans l’âme, qui a essayé de trouver des débouchés avec ce matériau qui abonde tout au tour de Hellbourg le village, pour pouvoir donner du travail aux habitants du lieu. Hellbourg a un taux de chômage de 90% et il n’a été donné aucune suite à toutes ses « inventions », alors qu’à présent on commence à fabriquer de tout avec le bambou.
Les tortues de monsieur Folio.

Et quelques une des plantes du jardin sublime de cette magnifique case.
Véro et Bernard dans le guétali pour donner la réponse à la question de notre grand jeu concours, précédemment posée. Guétali = guette à lui= lieu où l’on s’installait pour prendre le frais et surtout pour guetter lui ou elle, qui passait dans la rue, et que l’on pouvait moucater=critiquer tout à son aise, puisqu’on n’était pas vu dans son guétali. Désolée que personne n’ait trouvé la bonne réponse, les 4 kilos d’ananas seront remis en jeu pour une question ultérieure.


Fin de la visite de la Case Folio, où nous avons été accueillis par monsieur Folio lui même 88 ans et bon pied, bon oeil.



Quelques cases colorées et différentes.

Et cette charmante tortuedans son jardin, quémandait les gratouilles sur la tête aux passants. Heureusement pour les maîtres de la charmante bestiole, sa carapace ne lui permettait pas de passer sous la clôturede leur jardin.
En passant juste quelques enfants souriants et avec des objets très colorés, mais je ne sais pas quelle était l’occasion.

On repart de Hellbourg et on s’arrête manger à Bourbon Pointu que vous connaissez pour avoir déjà vu les photos, et le carry cuisait dans un four solaire.


Et Véro qui espérait manger des bananes, ben elle en a eu comme vous pouvez le voir et elle était ravie que personne ne lui en prenne.
Une petite araignée.


Trois autres grâces qui baladent un peu.

Pour aller voir un lieu qu’ils n’ont pas trouvé, je crois, vu que je n’y étais pas.
« Un fushia à l’air paria se sent renaître », c’est une récitation qu’Arno a appris petit et dont ils ne se souvient que de cette phrase. Enfin fushia sauvage tout de même.
Le temple de St André, à voir rien que pour ses couleurs, on dirait une pièce montée.
Un de nos margouillats, squatteurs dela maison, ils payent pas de loyer, et je ne vous raconte pas le fou rire, le margouillat que filait chaque fois qu’il voyait arriver Véro et son gros appareil photo, et Véro, monte sur la chaise, descend de la chaise, déplace la chaise, remonte sur la chaise, vise la bestiole, qui repart dans l’autre sens, et rebelote pour Véro, une vrai gymnastique, surtout avec la peur que le margouillat lui saute dessus.

Véro a eu l’idée de prendre quelques photos depuis notre terrasse.

Et quelques photos de notre jardin vu d’en haut.


Petit tour au marché à St Paul, incontournable pour son pittoresque, ses couleurs, et ses odeurs.

Un monsieur taillant le jacques, c’est le gros fruit que vous voyez sous son étal. Vert il se mange comme un légume, mais doit être haché menu menu, et tout à la main s’il vous plaît, et mûr il devient un fruit très sucré et avec un goût différent suivant l’arbre dont il est issu. Et les litchis à 10€ le kilo comme vous pouvez le constater cette année, nous n’en avons pas mangé beaucoup, surtout que l’an dernier quand nous sommes arrivés ils étaients à 1€ le kilo, mais bon ce n’était pas un été à fruits. Espérons que l’été prochain se sera mieux.
Bernard goûte au jus de canne fraîchement pressé, et Arno prend patience, en attendant que j’ai fini d’acheter des fruits.

Village de l’Entredeux où nous allons participer à la torréfaction et à la dégustation du café Bourbon Pointu, vous savez je vous en ai déjà parlé, le café le plus cher du monde, 450€ le kilo et tout ou presque part à l’exportation, au Japon, car les japonais en sont fous.
Un monsieur qui passait dans la rue, agé d’au moins 70 ans, mais la particularité était qu’il courait pieds nus, et que le sol devait être à au moins 60°, le goudron reste du goudron, à la Réunion, ces personnes qui vivent dans les Hauts de l’île, s’appellent des yabs car ils sont créoles blancs et toujours pieds nus.
Quelques margouillats pour la déco dans une petite boutique.
Et nous commençons la fabrication du café. Dans une case qui appartient à l’office du tourisme. Pas de cheminée, juste une fenêtre ouverte, une chaleur de damné, dehors et dedans, c’était indescriptible.


Véro est la première à s’y coller, sous les conseils du guide, qui est aussi un producteur de ce café et c’est le sien que nous allons déguster, après toutes ses explications aussi bien historiques qu’actuelles. Admirez le non tirage absolu de la fenêtre, et imaginez la chaleur là dedans.

J’essaie aussi et mes cheveux ne sont pas mouillés par la douche ou le bain!!!!

Le café qui torréfie, puis qui est mis à refroidir, hihihihi tu parles refroidir!!!!!!!!!!!
Je souffler dessus pour l’aérer.
Et dans la même casserole, après la cuisson la préparation du café.
Bernard heureux de vivre, et surtout de participer à la mouture manuelle du café.

Il a pas tombé la chemise mais l’envie était là. De toute façon, ça lui plait et ça le fait rire, alors.
Et nous voilà enfin dehors, sans la fumée, mais avec toujours la même chaleur, à boire ce café fait de nos blanches mimines, qui a la particularité d’être naturellement décaféine, et sans aucune amertume, mais bon cher la tasse.
Un petit coucher de soleil.

Et pour leur dernier jour, la vue imprenable sur Mafate depuis le sommet du Maïdo.


Le soir même nous les ramenions à l’aéroport, et nous souhaitons encore leur dire que nous avons passé avec eux une semaine géniale, et que nous les remercions d’être les amis qu’ils sont.
AUTRES PHOTOS OU JE N’APPARAIS PAS MAIS QUI FONT PARTIE DE NOTRE VIE ICI , ARNO AVEC ALAIN, UN AUTRE BERNARD ET ELIANE SA FEMME , DES AMIS DE SERGE ET CHRISTINE QUE VOUS AVEZ DÉJÀ VU AUSSI SUR MON BLOG, SONT PARTIS FAIRE LE CIRQUE DE MAFATE A PIED
Voilà leur départ après une demi heure de transport en 4X4 dans le lit de la Rivière des Galets, puisque Mafate ne peut s’atteindre qu’à pied, il n’y a pas de route.

Il faut passer la rivière à guet plusieurs fois, et au début, Bernard se déchausse, et se rechausse, il parait que ça n’a pas duré, il a très vite abandonné l’idée de garder des chaussures sèches.

Alain et Arno.

Les trois et de très belles vues.

Arrivée au refuge où les attendait un bon repas; puis sieste obligatoire pour Bernard qui est une vrai marmotte (il peut dormir partout et tout le temps), avec séchage des chaussettes avant la redescente et le remouillage. Puisque ce qu’ils ont monté fallait le redescendre.

Et le lendemain pique nique à la plage.


Pour terminer cette première partie quelques photos de notre jardin qui commence à devenir superbe……..! si il est très beau notre jardin.

Notre régime de banane deviendra grand.


Des fleurs et des chiens, les nôtres.
Mon jardinier préféré.



Nos plantes et l’arrosage, fin de journée.

Toujours nos plantes et le composteur, Arno devient un pro.

Et le lézard qui prenait les derniers rayons de soleil.
Et aussi ma Titine que je ne vous avais pas encore présenté.


Toujours notre jardin, et la rocaille qu’Arno à réalisé pour ses plantes grasses.
Suite au prochain numéro.